R013 - LE CENTRE ISLAMIQUE DEFEND LA FIGURE DE JESUS

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A :Dr Paolo Mieli lettere@corriere.it FROM : G. Copie de Eid : Nombre de pages:1

Cher Docteur. OBJET : Le Centre islamique défend la figure de Jésus

L’hebdomadaire Rose el Youssef du 11 octobre 2002, p. 82, fait état d’une fatwa publiée par la Cour islamique britannique pour défendre la figure de Jésus prophète des musulmans, considérant blasphématoire la récitation “le corps de Jésus” de l’auteur américain McNeilli. La fatwa est similaire à celle qui a été prononcée contre Salman Rushdie, à la différence près qu’il demande que le meurtre ne soit pas exécuté parce qu’il sera renvoyé devant les tribunaux islamiques s’il traverse un pays islamique qui le prendra en charge pour l’emprisonner et le pendre.

En relation avec son discours de présentation du livre d’Antonio Socci et la brève conversation que j’ai pu avoir avec lui à la fin, cette fatwa soulève quelques considérations inquiétantes sur la tendance des centres islamiques : – Les chrétiens ont-ils vraiment besoin que les juifs, les musulmans et…. soient défendus dans leur foi ? – Pour être exécutif dans les pays islamiques, n’aura-t-il pas besoin d’être confirmé par un tribunal ecclésiastique local ? Et si c’était le cas, ne deviendrait-elle pas une arme de chantage contre la liberté de pensée en Occident où certains centres islamiques trouvent refuge ?

Joseph Samir EID

– La même arme pourrait être utilisée contre quiconque critique l’Islam et bâillonne ceux qui dénoncent le racisme inhérent au Coran ou plutôt à son application dans le monde islamique.

– Connaissant la source bien connue de financement des centres islamiques en Occident, une telle intrusion pourrait devenir un levier d’ingérence dans les affaires des Etats hôtes.

Chacune de ces questions mériterait une réflexion de la part des responsables du sort de notre système juridique, de l’application des lois et de la délivrance des autorisations dans notre pays. Vos commentaires seraient les bienvenus, du moins si vous ne voulez pas transmettre cette lettre à ceux qui, selon vous, pourraient être d’intérêt.

Meilleures salutations.

Additif : Dr. Mieli : Je vous rappelle qu’un dénominateur commun lie les lois de tous les pays, même les “modérés”, et il l’est :

Discrimination entre musulmans et non-musulmans, entre hommes et femmes. Les lois concernant le statut personnel dans les pays arabes, lois qui régissent la vie sociale entre les individus, sont différentes des règles en vigueur en Europe et en Italie. Les points de contraste les plus frappants concernent : la source divine de la loi coranique, la liberté de choix religieux, l’égalité entre les citoyens et les droits des femmes. Ce sont les différences entre les pays islamiques et l’Occident : la loi islamique différencie ses citoyens en fonction de leur appartenance religieuse et de leur sexe. Le droit religieux affecte la vie des citoyens et du pays. En Italie, ces discriminations sont passibles de trois ans de prison, conformément à la loi napolitaine de 93.

Même dans un pays dit “avancé” comme l’Égypte, un chrétien n’a pas les mêmes droits civils que son compatriote musulman et n’a pas la pleine liberté de vie religieuse. La femme, musulmane ou non, vaut la moitié de l’homme, hérite de la moitié, ne peut exercer la fonction de magistrat car elle n’est pas capable de juger un homme.

Docteur Mieli, je viens de passer 15 jours en Egypte et j’ai remarqué que la pression, à tous les niveaux éducatifs, économiques, administratifs, sociaux et religieux, est telle qu’un chrétien doit être un héros pour rester ainsi. Vous pouvez utiliser mon texte comme bon vous semble, le publier ou le synthétiser, le lire pour en faire un usage personnel ou le déchirer, ou en discuter avec moi si vous le jugez utile.

Meilleures salutations Joseph Samir Eid

Giuseppe Samir Eid

Libre traduction de l’italien par internet

Les articles publiés visent à fournir les outils d’une inclusion sociale des flux migratoires, à mettre en lumière les droits de l’homme et les conditions de vie des chrétiens dans le monde islamique dont l’auteur est issu. La connaissance de l’autre, des différences culturelles et religieuses sont des ingrédients essentiels pour créer la paix dans le cœur des hommes partout dans le monde, condition préalable à une coexistence pacifique et à une citoyenneté convaincue sur le territoire.

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