12-2003
En cette période d’avant Noël, dans certaines écoles, les âmes s’échauffent sur le thème : “Presepio si presepio no” sous prétexte de respect pour les non-chrétiens, pour “ne pas offenser” les nouveaux immigrants en Italie.
Je dis que les non-chrétiens ont toujours été présents dans les écoles, mais le problème ne s’est posé qu’avec l’arrivée des musulmans. Souvent, le problème n’est pas posé par les musulmans eux-mêmes, mais par certains enseignants eux-mêmes, soit parce qu’ils créent des tendances, soit parce qu’ils se font des illusions en encourageant l’intégration en pénalisant tout ce qui fait partie de la tradition chrétienne. Au nom du respect des différences et de la protection des minorités, nous reprenons la fabrication de la crèche en classe pendant la période de Noël, nous ne choisissons pas de poèmes ou de chants strictement non religieux pour la récitation de Noël, nous vous demandons de retirer le crucifix des murs des écoles, hôpitaux…. Ainsi, en plus d’être discriminatoires à l’égard de la grande majorité des usagers de l’école, les musulmans et ceux qui appartiennent à d’autres religions sont en fait empêchés de connaître des éléments essentiels de l’histoire et de la civilisation italiennes qui sont de nature culturelle. Il s’agit pour moi d’une autocensure absolument nuisible, qui alimente les conflits au lieu de les régir et qui dénote des problèmes d’identité chez ceux qui les favorisent. Le facteur religieux dans les pays arabes fait partie intégrante de l’identité des peuples. La nature et la tradition des populations vivant dans les pays du sud de la